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Apesanteur ou chute libre

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 26 mai 2020
  • 1 min de lecture

Nous sommes en apesanteur. Flottant entre deux crises. La pandémie s’éloigne, vue de dos elle fait moins peur. La maladie bien que toujours présente paraît moins oppressante.


Et déjà la menace d’un cataclysme économique se profile, on en perçoit poindre les causes qui n’ont pas été conjurées par les baumes calmants des mesures d’urgence.


Mais pour l’heure, l’économie tient. Tiendra-t-elle comme l’hôpital a tenu avec des rustines et un nombre de morts dont nous n’avons pas à nous glorifier quand on le rapporte à celui des habitants, et si l'on compare aux performances de certains ?


Comme pour les patients, des entreprises vont y passer, évidement surtout parmi les plus fragiles, celles qui présentaient des facteurs de risques de comorbidité. Le problème est qu'en France, il y en avait beaucoup qui tiraient le Diable par la queue.


La seule chose que l’on peut espérer est que la situation reste sous contrôle, et que nos dirigeants ne nous servent pas comme à leur habitude une politique à la Casimir façon gloubi-boulga, qu'ils commettent moins d’erreurs que pour la crise sanitaire, qu’ils mentent un peu moins, et qu’ils affrontent leurs responsabilités, car il n’y aura pas de chloroquine pour apaiser les angoisses et détourner l’attention.


Souhaitons que l'étrange moment d'apesanteur que nous vivons ne se transforme pas en chute libre.


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