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Justice pour tous, mais « génération Adama », non merci !

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 26 juil. 2020
  • 3 min de lecture


Une belle et noble cause défendue par et pour des voyous, des violeurs, des violents devient antipathique.


N’est pas Robin des Bois qui veut. Robert de Losckley volait un peu les riches, mais il ne violait pas, ni ne violentait ses compagnons de cellule.


Certes, les pires canailles ont droit à la justice. Les plus affreux criminels sont des êtres humains et doivent être traités comme tels. Mais de là à les ériger en héros, il y a un pas que le bon sens ne peut franchir.


Pour autant, ne cachons pas la poussière sous le tapis. C’est la conjonction entre la faiblesse couarde de certains face aux braillards d’estrades, qui à leurs yeux ont toujours plus raison que la majorité silencieuse, et à l'opposé une tolérance inférieure à zéro d’autres agitateurs de peurs, qui offre le plus souvent l’occasion à des trublions de rameuter l’opinion.


La stratégie de ces activistes est assez claire, il s’agit de diviser la société. De la placer devant ses contradictions pour faire imploser ses institutions républicaines. Elle participe de la même mouvance que les dé-colonialistes qui voudraient faire croire que la colonisation était « un crime contre l’humanité », non seulement imprescriptible, mais encore toujours en vigueur. Elle rejoint les partisans de la décroissance qui sont persuadés que le salut de la planète passe par la destruction des Etats et des nations.


Les premiers à tomber dans le panneau sont les médias. Quand on y parle de « génération Adama » pour flatter un mouvement d’exploiteurs de bons sentiments qui prétendraient représenter une nouvelle jeunesse rompant avec le racisme de la génération précédente, on se doit de rappeler le palmarès de ce pseudo héros, pour répondre : Adama, non merci !


Adama Traoré n’était pas le bon garçon vanté par ses encenseurs. On sait qu’il a coûté 28.793 € au contribuable, montant de l’indemnisation perçue par un codétenu qu’il aurait violé en prison et contraint à des fellations. On sait aussi que l’un de ses frères a été condamné à 18 mois de prison pour avoir tabassé le plaignant, afin de lui apprendre à se taire. Les élans d’indignation de cette noble famille ont, avouons-le, du mal à nous émouvoir.


Au mauvais procès en inhumanité que ces gens font à la France, il faut opposer une fin de non-recevoir. Ceux qui prétendent donner des leçons de morale devraient se présenter les mains propres. Ni la France, ni les Français ne méritent une telle mise en accusation. Ceux qui se prétendent discriminés devraient au demeurant se demander si leur attitude n’est pas, elle-même, discriminante. On doit leur rappeler que ne pas respecter les lois de la République, c’est se mettre en marge de la société, et qu'il faut en assumer les conséquences.


La rébellion à l’autorité est un délit. On ne peut sérieusement se plaindre de brutalité policière ou de contrôle au faciès quand on est un multi-délinquant, soi-même violent. Certes, des excès commis par les dépositaires de la force publique existent parfois. Cependant l’abus d’autorité ne se combat pas par la violence, mais par le droit. Les statistiques sont là pour montrer que les plaintes aboutissent.


La Justice est représentée comme tenant un glaive, celui de la force juste, une balance, celle de l'équité, et elle a aussi un bandeau sur les yeux car elle se doit d'être la même pour tous. La même, mais ni plus ni moins. La revendication sous-jacente au mouvement « Adama » qui est de réclamer une certaine immunité du fait d’un supposé racisme social, d’une exclusion imaginée, et d’une créance indemnitaire prétendue sur la société, ne peut qu’être déboutée.





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