Au Puy du fou, on y danse ; mais dans les médias c’est un feu d’artifice de sottises.

Comment ? Alors que partout en France, on ne peut organiser des rassemblements de plus de 5000 personnes, covid oblige, le Puy du fou a été autorisé, par le Préfet, à en recevoir 9000.

Un vrai scandale d’Etat, pour certains, car ils n’hésitent pas à le dire, seule une intervention de Macron aurait permis cette aberration.

Dans un monde moins stupide, les commentateurs auraient dû s’’interroger sur les raisons de cette exception. Ils auraient été bien avisés de scruter l’ingéniosité et les efforts que les organisateurs ont déployés pour convaincre le Préfet, et éviter qu’une soirée se transforme en un naufrage qui aurait été la mort de ce spectacle. Ils auraient dû souligner le courage et les risques pris pour que de l’entreprise continue à vivre. Sous les bombes, les londoniens de 1940 ont mérité une admiration qui fait honneur, aujourd’hui encore à leur peuple.

Les mêmes journalistes censeurs n’avaient trouvé qu’à louanger la réunion « spontanée » et sans la moindre précaution de 20000 personnes pour singer les manifestations américaines. Il y avait un émotion qui justifiait tout, avait osé déclarer le Ministre de l’Intérieur de l’époque, le fêtard Castaner. Une émotion pour Adama Traoré ? Décédé il y a quatre ans ? En vérité, il s’agissait de surfer sur la vague des réseaux sociaux où les opinions se répandent d’autant mieux qu’elles sont frelatées. Les suivre, voilà bien le pire de la politique : la démagogie 2.0.

En France, nous avons l’exception Française face au reste du monde qui se fourvoie, mais aucune exception n’est acceptée en interne. Ces caporaux de la communication ne veulent voir qu’une seule tête. De préférence celle qui correspond à ce qu’ils ont appris dans leurs écoles de journalisme. Cette dictature de l’uniformité est l’une des causes profondes des malheurs de la France. Elle interdit l’initiative, la créativité et l’effort.

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