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Tintin au Liban ?

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 5 sept. 2020
  • 2 min de lecture


Dans le ciel de Beyrouth, des avions de chasse français tracent un arc-en-ciel aux couleur du drapeau du Liban.


On ne peut qu'être frappé par l'émotion que le Président de la République française, suscite au Liban, et par celle que, manifestement, il ressent au contact d'un peuple ami.


Quelques uns suggéreront que les Libanais en débarrassent la France, ils ne feront que de la brève de comptoir. D'autres ironiseront en évoquant Tintin, celui que De Gaulle disait être le seul plus connu que lui, oubliant que le jeune reporter belge n'avait que son intrépidité et n'aurait pas pu faire déployer par les chasseurs français le drapeau libanais dans le ciel de Beyrouth. Avec ceux qui, plus sérieusement, se demandent avec quelque raison, ce qu'il va faire dans cette galère, il y a lieu de s'interroger.


Il y a dans cette aventure des risques mais aussi des raisons stratégiques qui commandent d'ailleurs l'ensemble de la politique présidentielle en Méditerranée orientale. Devant l’impossibilité de lutter contre l’islamisme en France, Emmanuel Macron porte le fer au Moyen Orient. S’opposer à la Turquie aux côtés de la Grèce, c’est contrer les imams turcs qui prolifèrent dans les banlieues françaises. C’est aussi se donner une monnaie d'échange pour exiger que l'autre branche de l'Islamisme, le Wahhabisme saoudien modère son expansion chez nous. Lutter contre l’Etat multi-confessionnel au Liban, enfin, c’est condamner le communautarisme en France.


On ne part pas en guerre contre les quartiers, Sarkozy l'a tenté karcher à la main, il y a eu l'explosion des cités. On ne doit pas pour autant se résigner à abandonner des territoires de la République aux narco-islamistes. Ce qu'il est possible de faire , c'est tenter de couper les sources de séparatisme qui sont alimentées par l’étranger.

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