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Charlie et la vipère lubrique

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 18 sept. 2020
  • 2 min de lecture



Virginie Despentes déclare aux Inrocks, dix jours après l'attentat : « J'ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s'acheter une kalachnikov et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que de vivre à genoux. J'ai aimé ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J'ai aimé aussi leur désespoir. »



On nous pardonnera de reproduire ici cette insanité éberluante. Il faut la lire pour se rendre compte de l’ampleur de la folie sanguinaire qui peut s'emparer de certains de nos concitoyens.


Mme Despentes n’est pourtant pas une malade mentale, elle n’est pas seule à penser ainsi, toute une partie de la gauche préfère la barbarie au nom d’une prétendue défense d’une minorité qui ne leur a rien demandé. Lénine les aurait qualifiés d’idiots utiles à la destruction morale du monde non communiste.


Aujourd’hui l’islamisme a remplacé le communisme. Il y avait l’anticommunisme primaire brandi à la moindre critique contre le régime stalinien, nous en sommes à l’anti-islamisme primaire, baptisé islamophobie, qui ne supporte pas que l’on parle de la Charria... pas même pour charier.


Quand elle chante, dans les « Inroks », les louanges des tueurs de Charlie, et qu'elle leur déclare son amour, Mme Despentes n’est pas inquiétée ; le périodique non plus, malgré les délits cumulés d’incitation à la haine et d’apologie de crime. Ces gens, disons-le, ignobles, qui ont approuvé les assassins de journalistes sont responsables du Bataclan.


Que l’on arrête de raconter des histoires ! Si la Nation Française fout le camp, c’est parce que ceux qui sont chargés d’appliquer la loi ont démissionné. Ceux qui ont bouffé du curé des siècles durant au nom de la laïcité, chipotent quand il s’agit d’interdire les prêches qui enjoignent aux croyants de refuser la loi républicaine, la nourriture de tous, la liberté et l’égalité des femmes... et qui murmurent à l'oreille des faibles d'esprit qu'il faut tuer les infidèles.


Quant à la vipérine Mme Despentes, elle s’est fait une place dans les lettres par une lubricité débridée qui lui donne tous les droits. Féministe radicale, elle rêve de se faire « baiser » ("Baise-moi" est le titre de son ouvrage majeur). On se souvient aussi qu’elle était cette bourgeoise parisienne qui se plaignait lors du confinement covid de n’être pas la bienvenue dans sa maison de campagne. On se demande où elle serait bienvenue.


Le mépris ne suffit pas, le courage politique serait de la remettre à sa place qui est celle des intellos toxiques, les mêmes qui couvrent les pédophiles sous prétexte de licence artistique.


Pour définir Mme Despentes, on empruntera au procureur des procès de Moscou, encore lui, la qualification de « vipère lubrique », qui n’est pas une insulte, mais un diagnostic.



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