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Double standard ? Pourquoi non ?

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 22 oct. 2023
  • 5 min de lecture


Deux poids deux mesures, ou double standard. Ces deux versions de la formule magique qui devient l’étendard des pays du prétendu Sud, supposé Global, est le leitmotiv de nos médiâtres qui, à longueur d’ondes et de journée, veulent nous persuader que notre civilisation occidentale est en échec, rejetée par le reste du monde et en fait moribonde.

Selon ces beaux parleurs nous appliquerions nos principes humains universels de manière différenciée, ce qui prouverait leur inanité. Selon eux, il faudrait, soit faire bénéficier les ennemis de la démocratie de ses bienfaits, soit renoncer à ce régime politique, disent-ils, faible et corrompu. Il serait ainsi obligatoire d’accorder la plénitude des droits de l’homme à ceux qui les bafouent. Il faudrait d’urgence venir en assistance humanitaire à ceux qui n’ont aucun respect pour la vie humaine.


Cette pathologie porte un nom, le psittacisme. Seuls les perroquets répètent toujours la même phrase, sans considération de l’objet auquel elle s’applique.


Le discernement est de nos jours la qualité la moins partagée.


Refuser la protection de l’asile à des malintentionnés ou des criminels relève du simple bon sens. Cela aurait sauvé Dominique Bernard et sans doute Samuel Paty. L’on se l’est interdit au nom de principes appliqués à l’envers. On ne peut, en effet, sans trahir les siens préférer l‘intérêt de l’ennemi à celui de ses compatriotes, dès lors qu’il est prouvé qu’il y va de la vie de ces derniers. Ont ainsi failli à leur devoir de protection de l’ordre public et de la sécurité des Français les magistrats qui ont autorisé à Paris une manifestation pro-palestinienne, et de fait pro-Hamas, où l’on a scandé « Allah Akbar ! », le cri des assassins. Ce n’est pas là liberté d’expression, mais apologie du terrorisme.


Il y a pis que de méconnaître les valeurs de la République, c’est de les appliquer à mauvais escient.


Les Juges se sont déshonorés, mais n’ont-ils pas l’habitude de voir leur travail transformé en pantomime, dès lors que leurs décisions de quitter le territoire ne sont pratiquement jamais suivies d’effet. Ils ont perdu conscience de la portée de leurs décisions.


Dans les relations internationales, le discernement est de rigueur.


N’en déplaise au sieur Poutine, qui ne manque pas de toupet s’agissant des droits humains, et à tant d’autres autocrates qui vantent les régimes autoritaires et/ou théocratiques, il est légitime que les démocraties fassent deux poids et deux mesures. Il est même vital qu’elles refusent à ceux qui veulent les terroriser, le bénéfice des droits qu’elles accordent aux peuples pacifiques.


Ce n’est pas en montrant leur faiblesse que les démocraties rallieront à leurs idéaux humanistes les pays qui se satisfont de vivre sous la férule de tyrans qui pensent à leur place.


Oui, il est naturel de s’émouvoir des malheurs des siens avant ceux des autres quand ceux-ci sont vos ennemis. Il est sensé de combattre les criminels de l’autre camp. Cela est d’autant plus avisé que l’on compte des tenants d’idéologies hostiles parmi ceux qui, de plus ou moins bon gré, sont désormais nos compatriotes, et qu’il existe des collabos dévoués à leur cause mortifère. Ceux qui décapitent les nouveau nés et éventrent les femmes enceintes se sont retranchés de l’espèce humaine, ils sont nos ennemis. Ceux qui les aident par action ou en paroles sont leurs complices, ils sont nos ennemis.


L’Islamo-nazisme et son allié idiot l’Islamo-gauchisme rêvent de détruire la démocratie et la République françaises. Ils s’y emploient. Et il n’est pas surprenant qu’ils s’en prennent aux Juifs, car ils espèrent rallier à leur cause nauséabonde le vieil antisémitisme qui reste collé dans le fond de la marmite. Évidemment, ce n’est qu’une étape dans leur guerre de conquête. Sauf à être d’une inconscience béate, il est clair que leur objectif réel est la destruction de notre civilisation. Dans cette tâche, ils ont des alliés, certains idiots utiles, d’autres idéologues du chaos.


Alors oui, deux poids et deux mesures. Un standard pour les démocraties, un autre pour les autocraties et théocraties.


Peut-on dire que les peuples ne sont pas responsables de leurs régimes politiques ? Cette idée, pour être répendue, est archi-fausse. Qui donc serait responsable de l’avénement des tyrans ? La fatalité ? La main invisible du hasard ? En vérité, l’on a les dirigeants que l’on mérite. Les peuples sont comptables des excès des gouvernants qu’ils se donnent, et ils finissent, le plus souvent, par les payer.


Dans un monde clairement divisé en deux parties, l’une démocratique c’est-à-dire qui respecte l’individu, l’autre pas, la question de l’attitude de l’Occident est cruciale.


Tout ne se règle pas avec des dollars. L’erreur fatale des Américains du nord est de croire que le progrès économique induit nécessairement le progrès social. Leur propre histoire devrait leur enseigner que c’est d’abord une constitution démocratique qui fut instaurée, et que la prospérité vint ensuite. L’exemple de la Chine montre aussi que l’essor économique importé n’induit pas la démocratie.


La diplomatie du dollar n’a aucune prise sur les peuples qui sont mécontents de leur sort. Elle ne fait que conforter leurs dirigeants corrompus qui détournent les fonds. Ce discours budgétaire des Etats-Unis est perçue comme une forme de mépris, et provoque l’hostilité, voire la haine.


Les Européens ont adopté cette vision erronée et croient qu’en déversant des euros sur l’Afrique, ou des subsides au Moyen Orient, ils achèteront la paix par les progrès économiques des pays sous-développés. Ils ne récoltent, comme la France en Afrique noire, que rejet.


L’aide au développement est une pratique toxique. Les peuples ne parviennent à la prospérité qu’en se libérant de dirigeants tyranniques. La prospérité nait de la liberté, pas l’inverse ; elle se mérite, se gagne par l’effort et ne se reçoit pas en cadeau.


Si les peuples du Sud dit Global veulent être aussi prospères que les démocraties, il faut qu’ils comprennent que la seule voie pour y parvenir est celle de la civilisation qui y conduit. Cette évidence ne les frappera que s’ils la découvrent par eux-mêmes, et non en recevant des aumônes qui ne font que les aigrir.


Cette évidence est aussi forte à l’intérieur des Etats. En France, on a cru, et l’on croit toujours, que c’est avec des milliards que l’on achètera le retour des territoires perdus dans la République. Le Plan Borloo, à juste raison écarté par Emmanuel Macron, ne fut qu’une expression outrancière de ce que l’on désigne par « politique de la ville ». C’est sous ce nom que, depuis des décennies, l’on arrose le terreau des banlieues où poussent les fleurs vénéneuses qui empoisonnent la société française.


Les subventions nourrissent des Associations lucratives sans but réel, dont les subsides se perdent dans les méandres opaques de  »quartiers » où la seule activité économique qui rapporte est le commerce de la drogue. Les ennemis de la République y trouvent leur content. Le trafic des stupéfiants sert à miner la jeunesse française qui les consomment, tout autant que l‘idéologie islamo-nazie qui se propage dans les écoles.


Les idiocrates qui dictent le discours politiquement correct parlent de tolérance à propos des idées de ceux dont le projet est de nous détruire. Sans jamais réagir, ou éviter de le faire, l’élite de pouvoir est, en France, passée par le déni, puis le relativisme et la minimisation, avant de tomber dans la stupeur, comme l’on dit (curieusement) de femmes qu’elles « tombent » enceintes.


Jamais l’élite politique française n’a, comme aujourd’hui, refusé sa responsabilité. Elle est aux responsabilités, mais n’en assume aucune. Cela est sans doute dû au fait que les dirigeants sont dans ce pays de moins en moins politiques et de plus en plus technocrates. Le propre des bureaucrates étant d’être des exécutants dénués de volonté, il est absurde de leur confier le pouvoir dans des circonstances où il faut faire preuve de courage.


Pendant qu’ils ont encore la faculté de choisir par l’élection leurs dirigeants, les Français seraient bien avisés de revenir à des votes politiques qui restaurent la responsabilité des élus. L’élite de pouvoir française qui refuse de prendre ses responsabilités semble avoir atteint sa limite, son renouvellement parait inévitable.


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