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La science est formelle

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 25 avr. 2021
  • 2 min de lecture


On le sait désormais, ce sont les gênes de la créativité qui ont assuré la prédominance de l’homo sapiens sur le néandertalien et lui ont permis de s’adapter et conquérir la planète.

L’énarque dont l’inventivité est bridée par une éducation à la précaution, la sécurité et à l’irresponsabilité est une espèce en voie de disparition destinée à finir dans les musées comme exemple de cul-de-sac de l’évolution.


Au rythme où va le monde, les peuples dirigés par les néandertaliens auront disparu avant la fin du siècle 21.


Engoncé dans de grands principes dont il comprend mal la finalité et ne maitrise pas l’usage, Nénaderthal, ne sait pas s’adapter aux changements. Il ne lutte pas contre les agressions barbares, il ne défend pas son mode de vie. Il doute de la justesse de sa cause.


Il se croit civilisé, il est mentalement limité par des habitudes de pensée obsolètes. Il a perdu toute foi religieuse, mais se culpabilise à propos de tout et de rien, comme le lui a enseigné sa croyance première dont il se croit libéré. Empêtré dans des mea culpa, il en oublie de concevoir son propre avenir.


On croit qu’une civilisation ne peut être détruite que par une autre qui la surpasse. L’Histoire montre le contraire. Ce sont les peuples frustes qui gagnent et brûlent tout. Cet avantage n’est pas dû à la bestialité des hordes sauvages, mais à la liberté de création, et au goût de l’aventure qui ne sont pas entravées par l’aversion au risque des peuple trop civilisés. Comme sur un champ de brûlis la récolte n’en sera que meilleure.


Nous sommes au temps néandertalien de l’effondrement, si l’on ne rappelle pas très vite l’homo sapiens, le monde d’après ne sera pas pour nous.


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