La vie en distanciel, ce n’est pas la vie
- André Touboul
- 28 janv. 2021
- 2 min de lecture

On en vient à l’idée, dans certains médias, de vivre avec le covid, ce virus malin qui ne veut pas mourrir. La vie en distanciel que l’on nous propose vaudrait-elle la peine d’être vécue ? Le masque, le gel, les gestes barrière, s’ils se pérennisent sont-ils inacceptables ?
Et bien entendu on se demande pourquoi tout cela. Les chiffres sont têtus et cruels. Derrière les statistiques de décès, une réalité : 90% des morts comptabilisés ont plus de 60 ans, et parmi eux ceux qui sont en surpoids sont majoritaires.
Alors qu’en pensent les jeunes ?
« On paie leurs retraites, on reste confinés pour qu’ils n’attrapent pas la mort, on recule par le fait le moment d’hériter, on hypothèque notre avenir par une année blanche dans nos études, on ne peut pas draguer, alors qu’on a l’âge idéal pour le faire, on nous oblige à sortir masqués, on nous force aux gestes barrières, on contracte une méga-dette qu’il nous faudra vingt ans pour résorber... jusqu’où ces vieux débris obèses vont abuser de nous ? Protéger l’hôpital n’est pas un projet de vie, merde ! »
La révolte. C’est inévitablement ce qui finira par arriver : le « ras-le-bol » des non-vieux, surtout si la vaccination patine, et/ou s’il y a des variants récalcitrants au vaccin...
La vie en distanciel ce n’est pas la vie. La vie la vraie, c’est en présentiel qu’elle crée des liens. Bientôt les ainés ne seront plus qu’une image sur un écran, une silhouette derrière un masque, des fantômes presque... alors tant de sacrifice pour éviter leur disparition ?
Déjà les raoultiens observent que la mortalité due au covid est somme toute modérée. C’est la première étape vers la déroute de la tyrannie sanitaire.
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