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Le canari dans la mine de charbon



Les minorités vagissantes croient lutter pour leurs idées, elles font comme toujours les affaires de leurs adversaires.


Le discours antisémite de LFI et autres Wokes islamo-gauchiste est la plus évidente justification de la nécessité pour Israël de ne pas faiblir à Gaza.


L’Etat d’Israël a été créé afin de constituer un refuge pour les Juifs objets de persécutions séculaires et dont le sommet de l’abomination fut la Shoah. Si les Juifs étaient en sécurité dans le monde, son utilité serait moins absolue qu’elle ne l’est aujourd’hui.


En criant « mort aux Juifs ! » la LFI devenue, de fait, La France Islamiste, héritière de l’idéologie nazie, rejoignant ces Présidentes d’Université US qui considèrent que l’appel au génocide des Juifs doit être « contextualisé », marquent des points, mais contre leur camp.


En Europe, seuls ceux qui ont la mémoire courte ignorent que l’antisémitisme tient le rôle du canari dans la mine de charbon. Quand l’oiseau meurt, le coup de grisou est imminent. L’antisémitisme de l’extrême gauche a une dimension fortement anti-occidentale ; mais, comme le fut celui de l’extrême droite, il reste dirigé contre un maillon faible, dans l’impossibilité de se défendre.


La faute originelle d’Israël n’est pas pour les Islamo-gauchistes, un déicide, car pour l’Islam le Christ n’est pas divin. Elle est néanmoins religieuse et de même nature, car également fondée sur « l’emprunt » de la Bible hébraïque à ce peuple qui a l’impudence de se prétendre élu et d’avoir la nuque raide. Cette mauvaise conscience “d’emprunteurs” tourne à la haine quand il s’agit de désigner un bouc émissaire. Ses éructations sont révélatrices d’une pathologie sociale plus générale, variable selon les époques, mais que toujours les activistes veulent rendre mortelle. La solution finale est dans la nature même de l’antisémitisme viscéral.


Mais le Juif, hébreux honni séculairement, n’est qu’un prétexte. Il représente en outre, par son assimilation, la civilisation occidentale dont il est partie constitutive. Aujourd’hui, c’est l’occidental blanc qui est visé à travers lui, dans un antisémitisme de ce fait à nouveau raciste. Seuls les aveugles ne voient pas que c’est la détestation de l’Amérique qui nourrit les pro-palestiniens des campus, qui sont souvent bien en peine de situer Gaza ou le Jourdain sur une mappemonde.


Aux Etats-Unis, les anti-juifs menacent de ne pas voter pour Joe Biden, mais le dommage pour lui est bien plus large. En effet, en agitant la menace woke, ils soufflent sur les braises de l’agacement des Américains tranquilles qui hésitent encore à voter pour Trump, dont les excès paraissent, par le fait moins excessifs.


Dans notre hexagone, les petits singes de Sciences Po, imitent « l’exemple » américain. Leur tâche est facilitée par le changement de nature de l’institution, devenue un campus, où règne la discrimination positive et qui abrite 50% d’étudiants étrangers dont la scolarité (50.000 € par an) est un pactole qui lui a permis d’essaimer dans la France entière. Loin de former les futurs cadres de la nation, l’IEP cajole ses pires opposants, qui retournent le fer dans la plaie d’une société française qui ne s’aime plus et dont le divorce avec son élite est consommé.


L’explosion, en France, est la conséquence inévitable de l’intégration/assimilation ratée d’une immigration déferlante. La coalition contre nature des faux-derches de gauche et des cyniques du patronat a fait de l’immigration massive un projet de société. Au delà du multiculturalisme qui est l’acte de décès de la culture française, ce qui entre en ébullition sourde est une réaction de la majorité silencieuse, peu disposée à se voir substituer à son Code civil, une Charia à l’iranienne. Retardée par le déni des gouvernants cette répulsion sera d’autant plus disproportionnée.


Avec un parfait sens politique, le RN, et à sa tête les Le Pen et Bardella ont compris qu’il leur suffit de ne rien dire pour gagner les suffrages de la majorité silencieuse. Le silence va au non-dit. Leur campagne, ce sont les autres partis plus ou moins urticants ou inaptes qui s’en chargent et jouent le rôle de leurs idiots utiles. Les outrances des Nupes, LFI et affidés, sont leurs meilleurs agents électoraux. Les Macronistes qui déclarent que « l’on y peut rien », ou que « les traités, l’état de droit, nous l’interdisent », leur fournissent un argument imparable, alors surtout que la réalité les oblige à donner raison à leur idéologie, que ce soit sur l’immigration non maîtrisée, ou l’Union européenne trop normative.


Quant au PS et à LR qui n’ont plus de partis de gouvernement que le souvenir, ils ont perdu toute crédibilité.


Dans le meilleur des cas, le coup de grisou sera électoral, en France comme aux USA.




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