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Le plus dur de la drogue n’est pas le trafic

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 22 juin 2021
  • 2 min de lecture


Avec bon sens, Jean Garigues note que ce qui est préoccupant dans le problème de la drogue en France, c’est plus la demande que l’offre. Il ne fait que lever le lièvre d’une société qui va mal, déclarant ne pas avoir la clé d’une solution.

Sans prétendre la détenir, on peut suggérer que si la société française est malade, c’est pour au moins quatre raisons.

La première est l’absence de perspectives. Quand on considère que l’on règle la question du chômage de masse par des indemnités, l’on crée ce que les anglo-saxons appellent un « no futur ». Un vide.

La deuxième est la démission devant les coups de boutoirs de l’islamisme qui promet au mieux un avenir peu ragoûtant.

La troisième raison est la déconsidération du roman national, la perte de la fierté d’être français.


La dernière tient à ce que l’art de vivre à la française est en perdition, les nouvelles générations recherchant désormais leurs satisfactions dans le virtuel qui pour offrir toutes les libertés ne procure aucune ossature au caractère. L’anonymat y jouant un rôle majeur.


C'est cette vacuité que la drogue tend à combler par les plus taxiques des moyens.


Le plus dur de la drogue n’est pas le trafic, mais la consommation.

Le premier devoir des responsables est de s’attaquer aux causes de la demande.


Remettre le pays au travail. Se battre vraiment contre les ennemis de la société. Renouer avec les raisons de se sentir Français. Cesser de se soumettre béatement à la dictature des réseaux sociaux en y introduisant une éthique qui leur fait défaut. Voilà une politique qui fera plus pour faire passer aux jeunes Français le goût de la drogue, que les saisies les plus spectaculaires.


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