Okay, wokies !

Les tenants du wokisme en France ne manquent pas d’air mais de culture. Ils semblent découvrir l’humanisme qui reste pour eux une terre inconnue.

Pour les libérer des sottises empruntées et colportées, il faudrait leur enseigner l’histoire de France.

Le 3 juillet 1315, le roi de France Louis X le Hutin publie un édit qui affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc ». Officiellement, depuis cette date, « le sol de France affranchit l'esclave qui le touche ».

L'esclavage avait été toléré dans la chrétienté occidentale jusqu'aux alentours de l'An Mil, l'Église exigeant seulement que les esclaves soient baptisés et bien traités. Aux siècles suivants, il devient toutefois objet de scandale, jusqu'à justifier l'édit ci-dessus. Il réapparaîtra insidieusement au XVe siècle dans les régions méditerranéennes en contact avec le monde musulman qui, pour sa part, pratique l'esclavage et la traite à grande échelle et sans état d'âme.

De même, il est singulier d’aller chercher ses leçons d’humanisme chez les Etats-uniens qui ont pratiqué l’esclavage comme système économique et l’apartheid il y a encore peu de temps.

On a vraiment envie de dire à nos petits singes qui se prétendent savants : okay, wokies !

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Le drame de l’éducation nationale est d’avoir été déconstruite par des apprentis sorciers. Depuis l’apprentissage de la lecture, abandonnant le b et a, ba syllabique pour une « méthode globale » prônée par Foucambert, ou pis une méthode mixte, jusqu’à l’enseignement de l’histoire des Royaumes d’Afrique noire au Xème siècle, en passant par l’abandon de la chronologie, pour une approche thématique, une coterie de fanatiques, les mêmes qui au nom d’une féminisation de la langue voudraient aussi défigurer la langue française, est responsable du naufrage. L’erreur majeure de ces ayatollahs de l’enseignement a été de vouloir appliquer à des enfants de six à dix ans des concepts qu’eux mêmes et nombre de doctorants, voire d'agrégés universitaires ont bien du mal à assimiler.

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