top of page

Patchwork

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 24 oct. 2020
  • 3 min de lecture


Détournement de compassion

Ceux qui confondent le problème de l’islamisme et l'affaire de l’immigration, même si les deux questions peuvent se recouper, font une double erreur. L’immigration doit être examinée en fonction de la capacité d’accueil du pays, donc essentiellement du nombre d’immigrés. Pour l’islamisme, le problème existerait sans immigration, il concerne une volonté de séparation d’une partie d'une population déjà présente et pour la plus grande part de nationalité française. Mêler les deux éléments ne fait que brouiller les solutions et donner des arguments aux Islamistes qui profitent de l’empathie que l’on peut éprouver pour des réfugiés et détournent notre compassion.


Le choix des armes

A entendre les commentateurs pérorer sur ce qui est la bonne définition de l’islamisme, où il commence et quand il finit, on pourrait croire que nous serions maîtres d’en fixer le contenu. En réalité, le contenu de l’islamisme est entre les mains des Islamistes. On ne décide pas de la nature de son ennemi, ni de ses méthodes, c’est celui qui déclare la guerre qui a le choix des armes. Il peut se manifester par des avancées anodines, mais préparent d'autres actions, car elles s'exercent sur les mentalités. Dans le registres des stratégies "douces", on peut compter la promotion de pratiques apparemment sans importance (voile, nourriture halal, respect du ramadan), et la pratique d'aides sociales qui créent des réseaux d'obligés. Il est impossible de se prémunir contre ces "conquêtes", sauf à considérer que sont hostiles celles qui sont réalisée par des intervenants ou des fonds provenant de l'étranger.

Halal, Kacher, ou Bio ?

Si les partisans de la nourriture Bio se mettaient à décapiter, il faudrait bien envisager de réduire leurs activités, et surveiller les magasins où sont commercialisés leur produits.


Graine de violence

Passé le premier moment d’émotion où les réactions sont unanimes face à l’horreur terroriste et où l’on se promet d’abandonner ses erreurs et naïvetés, les médias commencent à tendre leur micros à des ""nuanceurs", qui de nuance en nuance finissent par retourner à leurs obsessions idéologiques. Chacun tire la couverture à lui. Bientôt on parviendra à faire du héros Samuel Paty un coupable. Coupable d’avoir choqué de pauvres enfants innocents. Et l’on oubliera le courage qui lui fut nécessaire pour tenter de ramener au sens civique des gamins nourris à la haine de la République, ce que l’on appelait à une autre époque une graine de violence.


Guerre de religion, religion de la guerre

La religion n’est pas toujours et inconditionnellement respectable.

Les plus horribles des guerres sont les religieuses.

On a fait au nom de Dieu tant d’atrocités, qu'il est nécessaire que ceux qui s'en réclament démontrent leur amour de la paix.

Toute religion doit, pour avoir droit de cité, prouver qu’elle est pacifique et non toxique.

Chacun doit veiller à croire avec modestie, sans offenser autrui. En tenant compte du contexte.

Si les Français sont paisibles aujourd’hui, c’est parce qu’ils se sont interdit de mêler religion et politique.

Question à ceux qui pensent que la loi religieuse islamique devrait primer sur la loi civile : êtes-vous certains, qu’en France, si l'on en venait à faire prévaloir la loi religieuse, celle-ci serait islamique ? Qui gagnerait une guerre de religion si elle avait lieu ?

Impossible, la guerre de religion ? Pourquoi ? Elle fait rage en ce moment même au Moyen Orient.

Improbable en Europe ? En Irlande, elle n’est pas si ancienne, et elle pourrait renaître.

Soyons prudents. La barbarie peut revenir en Europe, elle n’en a pas disparu depuis très longtemps.

Déjà on entend des chrétiens qui parlent de christo-phobie, et supportent de moins en moins la différence de traitement entre la religion de leurs ancêtres et celle des Mahométans.

Attention à ce qu'aucune religion ne devienne celle de la guerre.



*

 
 
 

Comments


bottom of page