Pièces à conviction
L’huître et les plaideurs.
Attal et Wauquiez se chamaillent permettant l’élection d’une LFI à la présidence de la Commission des affaires économiques à l’Assemblée Nationale. D’évidence, c’est le scénario sur lequel compte Mélenchon pour lui assurer de parvenir au second tour des prochaines présidentielles.
Avec de tels champions, le Centre et la Droite sont dans les cordes. Il ne reste plus que Marine Le Pen pour faire barrage à Mélenchon.
On songe au Perrin Dandin de L’huître et les plaideurs de La Fontaine. Le fabuliste y dénonce la Justice, une institution coûteuse où les parties antagonistes sont toutes deux perdantes ; mais la leçon est valable pour la politique où les Partis, qui pourraient s’entendre, sont coutumiers d’assurer par leur sottise la venue au pouvoir d’autres qui leurs sont totalement antagonistes.
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Quand personne n’est prêt à accepter le moindre effort, alors que ne nul ne peut mettre en doute la nécessité d’en faire, chacun devra bien se faire une raison et se soumettra à la part qui lui est imposée.
On pourrait penser que la raison élémentaire commande de négocier chacun pour sa partie contributive, mais il est constant que l’on préfère se voir contraint et forcé, et crier à l’injustice.
Cette occasion en or, Michel Barnier ne devrait pas la laisser passer pour faire des réformes ponctuelles un peu partout.
Il est à craindre qu’il n’ait pas le temps de les mettre au point, l’urgence commande. Il devra manier le croc à Phynances et le rabot des dépenses.
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Dans la plus mal gérée des entreprises privées, le directeur financier qui se tromperait de 50% sur l’impasse que présente le budget annuel serait licencié et avec lui la totalité du service comptable. En France, quand le déficit passe de 4 % à 6%, soit une augmentation de moitié, Bercy ne songe pas à fournir la moindre explication.
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La sagesse des nations, tel est le nom donné au bon sens, au sens commun que les élites ont tendance à perdre de vue. Songeons y, s’il n’y a plus de nation, adieu la sagesse !
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L’idéologie, c’est le « quoi qu’il en soit ». Des réponses toutes prêtes et toujours les mêmes quelque soit la réalité. On appelle aussi cela le « déni ». Mais cela va plus loin… jusqu’à bâtir des vérités alternatives.
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Le RN surfe sur le ressentiment. Le problème n’est ni le surfeur, ni le surfing, mais la vague.
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Non, Macron n’est pas antisémite, mais…
Les affaires de fabriquants d’étoiles jaunes vont reprendre, grâce à Mélenchon, certes, mais avec une plus grande légitimité, puisque que c’est le Président de la République qui s’y colle, et devient leur VRP.
Soyons sérieux, Macron n’est pas antisémite, mais… il appelle les Etats-Unis à priver Israël de moyens de défense pour ramener la paix. Il rejoint par ce raisonnement spécieux, ceux qui prétendent que livrer des armes aux Ukrainiens ne fait que prolonger la guerre et prétendent qu’ils ne sont pas pro-russes. Mais pour l’Ukraine, il veut plus d’armes… encore du en même temps ?
Non, Macron n’est pas antisémite, mais… il exige un cesser le feu unilatéral de la part des Israéliens, et ne demande rien aux Hamas, Hezbollah ou Iraniens.
Oui, Macron n’est pas antisémite, mais… il échoue à protéger les Juifs français, et se contente de déposer des gerbes sur leurs tombes. Certes, Macron proclame son soutien à la sécurité d’Israël, mais il demande à ce que cela se fasse sans armes. Si tu veux la paix dépose les armes !
Macron n’est pas antisémite, mais… il est chaudement remercié par Mme Panot.
Macron n’est pas antisémite, pas plus de Mélenchon, car, comme lui, il ne défile pas contre, mais se défile. La différence est qu’il dit, lui, que c’est pour ne pas diviser (?) alors que le LFI revendique l’inverse. Mais le résultat est le même.
Sous Vichy, le Gouvernement n’était d’abord pas antisémite, il ne persécutait que les Juifs étrangers, et s’en vantait. Mais on sait que cela a fini au Vélodrome d’hiver et dans les camps pour tous.
Non, bien sûr que non, Macron ne proposera pas de lois sur les Juifs afin de ne pas diviser... en même temps ?
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