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Télégramme N°2

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 25 nov. 2021
  • 3 min de lecture



Obligation vaccinale et acceptabilité

Quand l’Etat ne prend pas la responsabilité d’imposer le vaccin, et se défausse sur une soi-disant décision individuelle, il ne se conduit pas en démocrate, mais cède à la lâcheté.

Si le vaccin protège contre les formes graves, même imparfaitement, et limite les contagions, si peu que ce soit, le devoir du pouvoir est de l’imposer, quoi qu'il lui en coûte sur le plan de la popularité.

Les pleutres invoquent le nveau d’acceptabilité de telle ou telle mesure et les violences des antivax pour justifier l’utilisation de manœuvres de contournement. Ils prétendent préférer persuader que contraindre. Ils ne comprennent pas que ce sont les tièdes que le peuple vomit. Quand le bateau tangue, il faut tenir la barre d’une main ferme et responsable.


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Souveraineté et domination


Au prétexte que l’on ne peut plus imposer nos vues au monde entier, on est persuadés que l’on ne peut plus rien faire chez nous.


Notre propension a douter de la valeur de notre civilisation est stupéfiante. Nous ne dominons plus la planète. Sur le plan militaire, le fait n’est pas nouveau, dans le registre économique c’est un fait acquis. On ne parle de la France en tant que puissance à qu’en considération de son arme nucléaire. La bombinette de De Gaulle. Il nous restait le magistère moral de l’universalisme, il vacille.

Nous dépendons des autres, et c’est une découverte. Mais cela ne signifie pas que, dans une Europe et un monde interdépendants, il n’y a plus de place pour la souveraineté nationale et dans l’exercice de celle-ci pour le rôle du peuple souverain. Bien au contraire, dans un concert multipolaire, il est nécessaire pour chacun de s’affirmer dans son individualité.


Si nous devons accepter de ne plus dominer, il n'est pas inéluctable de l'être.


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A qui la faute ?

Luc Ferry se demande quelle est l’idéologie dominante d’aujourd’hui. Il hésite entre les tenants de l’idéologie woke et ceux qui la dénoncent. Son argument pour dire que les seconds ne seraient pas des combattants solitaires est qu’il existe un écho indéniable pour les livres de Finkielkraut, et un véritable appétit pour les thèses de Zemmour.


Le constat est pertinent mais incomplet. Il oublie que d’un côté il y a une élite qui devrait remplir son office de guide intellectuel et qui démissionne devant les modes de non-pensée venus d’Amérique. De l’autre, le peuple constate que le monde décrit par ses intellectuels n’existe que dans leurs élucubrations. Il est peut-être celui des USA, mais pas le leur. Comme ils n’ont pas le droit de penser, on les qualifie de populistes voire d’extrême-droite.

La déconnection est flagrante. A qui la faute ? Au peuple qui se droitise plus que raisonnable ou à l’élite qui ne fait pas son boulot de forger une pensée nouvelle intégrant le réel au lieu de le travestir ?



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Ils ne doutent de rien


Des juges ont mis sur écoute l’épouse du Président Macron dans leur enquête relative à l’affaire Takiedine. Ils n’ont pas été déçus. La première dame juge l‘emprisonnement de son amie Mimi Marchand, dégueulasse.


La directrice de l’agence de paparazzi Bestimage est soupçonnée par des magistrats soupçonneux d’avoir rémunéré le sieur Takiedine accusateur de Sarkozy pour qu’il disculpe l’ancien Président de tout financement libyen. Depuis, le témoin le moins fiable de France s’est rétracté de ses rétractations. Néanmoins les juges continuent d'écouter aux portes.


La Justice est vraiment tombée très bas.


On voit de plus en plus clairement que derrière Sarkozy, c’est Macron qui est visé. En effet, après deux condamnations à de la prison ferme, le parrain de la droite pourra constater que soutenir Macron, et l’aider à faire exploser la droite ne lui sera d’aucune protection dans ses ennuis judiciaires. Or, il est de notoriété publique que si la droite résiste, les chances de second mandat de Macron s’amenuisent.



 
 
 

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